Biographies

Artists' Biographies

Jocelyne ALLOUCHERIE

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Jocelyne Alloucherie’s work has been presented in France several times, with the support of the Canadian Cultural Centre, at the Espace Van Gogh, Arles, and at the Musée du Havre in 2012, at the Musée Réattu in Arles in 2013, in collaboration with her gallery, Françoise Paviot. The CCC also presented the exhibition L’Envers in 2006 and the installation Dédale in 2016.

Jocelyne Alloucherie lives and works in Montreal. Through complex configurations, her work conceptually and poetically explores notions relatives to image, object and place. She has produced numerous installation that bring together elements taking into consideration sculptural, architectural and photographic elements. Some permanent works, designed for public spaces, feature the same concerns.

Alloucherie’s career has been recognized by several awards, notably the Victor Martyn Lynch-Staunton Award of the Canada Council for the Arts, in 1989, the Deutscher Akademischer Austauschdienst (DAAD) in 1997, the Prix Louis-Hébert de la Société Saint Jean-Baptiste de Montréal in 1999, the Governor General’s Award in Visual and Media Arts of the Canada Council for the Arts in 2000, the Prix Paul-Émile-Borduas in 2002, and the Prix Jean-Paul-Riopelle in 2007, from the Conseil des Arts et des Lettres du Québec.

Her work has been exhibited in several major institutions in Canada, as well as is various European countries and Japan. She took part in the first Canadian biennale in 1989, in Anninovanta in 1991, in Différentes natures in 1993 (La Défense), in the First Montreal biennale in 1998, in Libera Mente in 1999, in Paesagii / Landscapes in 2001, in Camere con vista in 2002, at the Liège biennale in 2002, in Real Spaces/ Fictitious Spaces in 2006, in Tabacalera in Spain, at the Sedan biennale in 2006, and in the Transphotographiques de Lille

The artist mounted several solo exhibitions, notably L’Envers at the Oratorio San Ludovico, Nuova Icona, Venice, in 2005 then at the Canadian Cultural Centre in Paris in Paris in 2007, Occidents at the Grand Palais (Paris, 2008), Lames, Poussières, Sirènes, Palazzo Brandolini Rota (Eventi collaterali, Venice Biennale, 2009), Climats at Carleton University Art Gallery (Ottawa, 2011), Una realtà flutuente, at the Villa Giulia (Verbania, Italy), Boréales, at the MuMa Le Havre (2012), and recently La Chambre des Ombres at the Domaine de Kerguehennec, Centre d’Art Contemporain, in 2017.

Stephen ANDREWS

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In 1994, Stephen Andrews has been part of the collective exhibition Je crois le vent les a ôtés, presented at the Canadian Cultural Centre which also presented his project 1st Part of the 2nd Half in 2003.

Stephen Andrews est né en 1956 à Sarnia, Ontario. Au cours des trente-cinq dernières années, son œuvre a été exposée au Canada, aux États-Unis, au Brésil, en Écosse, en France et au Japon. Il est représenté dans les collections du Musée des beaux-arts du Canada, du Musée des beaux-arts de l’Ontario, de la Morris and Helen Belkin Art Gallery (UBC, Vancouver), de la Schwartz Art Collection (HBS, Boston), ainsi que dans de nombreuses collections privées. Son travail interroge la mémoire, l’identité, la technologie et leurs représentations dans différents médias. Il utilise des images extraites de journaux, de la télévision, du cinéma, des téléphones portables et d’internet pour façonner ses œuvres à la main grâce à un éventail de médiums artistiques : latex, pastels, impression sur soie, linogravure, tampons en caoutchouc, animations. Un trait distinctif de l’œuvre d’Andrews est son effort pour créer l’aspect de la reproduction mécanique par des moyens analogiques. L’artiste déclare vouloir rendre “le numérique, la matrice à points de la reproduction imprimée ou des technologies télévisuelles (…) manuellement afin de représenter à la fois le message et le moyen par lequel celui-ci est transmis.” Andrews crée un espace de réflexion sur notre consommation quotidienne d’imagerie en provenance des médias. Prise individuellement ou dans son ensemble, l’œuvre de Stephen Andrews est un reportage émotionnel et subjectif. Sous forme poétique, il s’attache a relayer les effets du contexte historique contemporain au moment où celui-ci se personalise. Son œuvre vagabonde au croisement du corps et du corps politique, de l’individuel et du social.

Sara ANGELUCCI

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En 2017, Sara Angelucci a participé à l’exposition Piece by Piece (with Sanaz Mazinani) presented at the Canadian Cultural Centre.

Sara Angelucci est une artiste installée à Toronto qui conjugue différents médiums : photographie, vidéo, audio et installations. Au fil des ans, ses projets ont puisé dans un corpus de photographies et de films personnels ainsi que d’images anonymes et trouvées. Ancré dans l’histoire de la photographie – de clichés vernaculaires à des portraits professionnels en studio – le récit hors cadre de l’image oriente sa recherche vers les traces d’histoire naturelle et sociale présentes dans l’image. Cette recherche a nourri un profond intérêt chez l’artiste pour l’histoire naturelle et son travail le plus récent est informé par l’étude des mondes aviaire et botanique. Sara Angelucci est titulaire d’une licence de l’Université de Guelph et d’un Master en Beaux-arts  du Nova Scotia College of Art and Design. Elle est professeur adjointe en photographie à l’Ecole des arts de l’image de l’Université Ryerson et est représentée par la Stephen Bulger Gallery à Toronto et la Patrick Mikhail Gallery à Montréal.

Denys ARCAND & Ming ARCAND

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In 2015 Denys Arcand presented the installation The Burghers of Vancouver at the Canadian Cultural Centre in collaboration with Adad Hannah, and as part of a special partnership with the Musée Rodin in Paris.

The film-maker Denys Arcand, who examines our society in an incisive yet poetic way, has won numerous prestigious awards. In 1986 Arcand marked his era with his feature film The Decline of the American Empire. The film was selected for the Directors’ Fortnight at the Cannes Film Festival, where it won the International Critic’s Prize (FIPRESCI) in Cannes; it was also nominated for an Oscar in the Best Foreign Language Film category. In 2011 he and the artist Adad Hannah created a seven-minute installation called Safari as part of the celebrations of the 150th anniversary of the Montreal Museum of Fine Arts. A lover of classical music, Arcand directed his first opera in the spring of 2015, Zémire and Azor, with Les Violons du Roy.

In 1989 Arcand directed the powerful Jesus of Montreal, which won the Jury’s Grand Prize and the Ecumenical Prize at Cannes. The film also won 12 Genie awards and was nominated for an Oscar. In 2003 he wrote and directed The Barbarian Invasions, which won the Oscar for Best Foreign Language Film and was nominated for Best Original Screenplay. In France, it won three César awards in 2004: Best Film, Best Screenplay and Best Director. At the Cannes Film Festival, it won the Best Screenplay and Best Actress awards. It also won numerous Genie awards and some thirty-five other prizes internationally. In 2007 his film Days of Darkness was the Official Selection for Closing Night at the Cannes Film Festival. Arcand’s most recent film, The Fall of the American Empire, hit the screens in the summer of 2018.

Denys Arcand is a Commander of the Order of Arts and Letters (France), a Companion of the Order of Canada and a Knight of the National Order of Quebec. He is also a member of the Academy of Motion Pictures Arts and Sciences (AMPAS, United States).

Born in the People’s Republic of China, Ming Arcand lives in Montreal where she is completing a degree (BFA) in Design at Concordia University. www.mingarcand.com

Iain BAXTER& (the &MAN)

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The Canadian Cultural Centre constantly accompanied Iain Baxter, Iain Baxter& and N.E.Thing Co’s projects in France and is proud to reintroduce the artist in France under his new IAIN BAXTER& (the &man) name. In 2010-2011, the CCC presented Iain Baxter. Canadian Perspective, in partnership with the Art Gallery of Windsor, the University of Windsor, the Lethbridge University Art Gallery and the FRAC Bretagne. In 2017, the CCC was a partner of The Power of & at the Sorbonne Gallery in Paris.

IAIN BAXTER&, récemment rebaptisé IAIN BAXTER& (the &man) – après un premier changement de nom officiel de Baxter à Baxter& en 2005 – est le pionnier de l’art conceptuel canadien. L’artiste multidisciplinaire a passé les dernières six décennies à créer & exposer un corpus d’œuvres unique qui défie les limites & la définition de l’art. Grâce à sa foisonnante créativité, il interprète les rapports entre nature & technologie, sensibilisant le public aux enjeux contemporains mondiaux tels que le consumérisme, la cause environnementale & les médias. Baxter& est un plasticien à la multidisciplinarité exemplaire, dont la curiosité conceptuelle investit autant la sculpture ou l’installation que la peinture, la photographie, l’art vidéo, la production de films, la performance et interventions de type guérilla artistique. Il a aussi été un des fondateurs de l’art conceptuel canadien dans les années 1960 à travers le lancement du projet conceptuel et de l’entreprise N.E.Thing Co. ainsi que son travail novateur de consultant pour la société Polaroid et la brasserie Labatt.

Exposée dans le monde entier, dont une rétrospective au Museum of Contemporary Art de Chicago en 2011 continuée l’année suivante à l’Art Gallery of Ontario, l’œuvre de l’artiste figure dans de nombreuses expositions nationales et internationales ainsi que dans diverses collections publiques au Canada et aux Etats-Unis, dont la National Gallery of Canada, Ottawa,  l’Art Gallery of Ontario, Toronto, la Vancouver Art Gallery et le Museum of Modern Art, New York.

Les réalisations d’Iain Baxter ont été récompensées par d’importantes distinctions et prix, donc l’Ordre du Canada, l’Ordre de la Colombie-Britannique & l’ordre de l’Ontario ainsi que le Prix du Gouverneur général en Arts visuels et médias et le Prix Molson du Conseil des arts du Canada. Iain Baxter est aussi membre de la Société royale du Canada ainsi que professeur émérite à la SoCA, la nouvelle Faculté d’arts créatifs de l’Université de Windsor.

Robert BEAN

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In 2011, the Canadian Cultural Centre presented Illuminated Manuscripts by Robert Bean.

Robert Bean est un artiste, écrivain et commissaire d’expositions vivant à Halifax (Nouvelle-Écosse). Il est professeur à l’Université Nova Scotia College of Art and Design (NSCAD). Il a dirigé des ouvrages et publié des articles sur la photographie, l’art contemporain et l’histoire culturelle. Puisant dans les archives et collections publiques, Bean examine l’inconstance temporelle que la photographie et les supports numériques expriment dans notre rapport avec le vécu, la technologie et la langue. Ce projet consiste spécifiquement à produire des œuvres d’art et des publications façonnées par la culture des réseaux, l’informatique mobile et l’obsolescence. Robert Bean a exposé son travail en solo ou en groupe au Canada, aux Etats-Unis, en Europe, en Corée et en Nouvelle-Zélande. Il a reçu des bourses du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) et du Conseil des arts du Canada. En 2010, il a été artiste en résidence au Musée des sciences et de la technologie du Canada, Ottawa. Les oeuvres de Robert Bean se trouvent dans des collections publiques et privées, dont le Musée des beaux-arts du Canada, la Banque d’art du Conseil des arts du Canada, la Collection des arts visuels de Affaires mondiales Canada, le Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse, ZKM (Zentrum für Kunst und Medientechnologie) Karlsruhe, Germany et la Donovan Collection à l’Université de St. Michael’s College, Toronto, Ontario. 

Dominique BLAIN

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In 2019 the Canadian Cultural Centre presented Displacements, a solo exhibition by Dominique Blain, in its new space inaugurated in 2018. It was Blain’s second solo exhibition, her first being in 1984.

Dominique Blain lives and works in Montreal. She has exhibited her works in many North American and European cities, as well as in Australia (Biennale of Sydney in 1992). Three major retrospective exhibitions have been devoted to her: at the Musée d’Art Contemporain de Montréal in 2004 (which travelled to the MacKenzie Art Gallery in Regina and the Nickle Art Gallery in Calgary); at the Musée National des Beaux-Arts de Québec in 1998 (in circulation at the Ansel Adams Center in San Francisco and at Sala 1 in Rome); in 1997 and 1998, the Arnolfini Centre for Contemporary Art in Bristol organized an exhibition of her work in five institutions in the United Kingdom: Belfast, London, Edinburgh, Newcastle and Cambridge. Many museums have displayed her works: Portland Museum of Art; Contemporary Arts Museum Houston; Los Angeles County Museum of Art; Frankfurter Kunstverein; Stedelijk Museum Amsterdam; Louisiana Museum of Modern Art in Copenhagen; Museum of Europe in Brussels; and the Museum of Science and Industry in Manchester, England. In Quebec, she has participated in three editions of the Cent jours d’Art Contemporain (100 Days of Contemporary Art) and presented her works at the Galerie de l’UQAM, the Galerie d’Art du Centre Culturel de l’Université de Sherbrooke, the Musée Régional de Rimouski and the Musée d’Art de Joliette.

Dominique Blain has produced many public works in Quebec, in particular: Théâtre du Nouveau Monde, Montreal (2011); Montreal Museum of Fine Arts, Pavillon Bourgie (2011); Maison Symphonique de Montréal (2011); Théâtre d’Aujourd’hui, Montreal (2010); Jardins de Métis / Redford Gardens (2007); Quartier International de Montréal (2006); Bibliothèque et Archives Nationales du Québec, Montreal (2005); Maison des Écrivains, Montreal (1991); as well as the CBC/Société de Radio-Canada head office in Toronto (1994).

She received the Prix du Québec Paul-Émile-Borduas award in 2014 and Les Elles de l’Art award in 2009, awarded by Pratt & Whitney in association with the Conseil des Arts de Montréal.

Marie-Claire BLAIS

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In 2017–18 Marie-Claire Blais’s exhibition Entrouvrir, Entrevoir, Enclore (Opening, Glimpsing, Enclosing) constituted the symbolic passage from the old to the new Canadian Cultural Centre.

Over the past few years, Marie-Claire Blais has produced a series of works that each activates the various ways in which we understand forms and space, and organize them in our perceptual memory. She proposes abstract work where the diffusion and the diffraction of light give shape to the space between the spectator and the setting in action of the abstraction, delimiting the threshold between them, tracing a way of access. Marie-Claire Blais’ work has been presented, among other venues, at the McMichael Canadian Art Collection (Kleinburg, 2019), the Canadian Cultural Centre (Paris, 2017), the British School at Rome (Rome, 2018), the Musée d’Art Contemporain de Montréal (2015, 2017), Diaz Contemporary gallery (Toronto, 2016) and the Fondation Guido Molinari (Montreal, 2013). Marie-Claire Blais is represented by Galerie René Blouin in Montréal, where she lives and works.

Dianne BOS

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Dianne Bos’exhibition The Sleeping Green, No Man’s Land 100 Years Later, organized by the University of Lethbridge Art Gallery, was presented at the Canadian Cultural Centre in Paris in 2017 and was exhibited across Canada.

Born in Hamilton, Ontario, in 1956, Dianne Bos received her Bachelor of Fine Arts from Mount Allison University. She divides her time between the foothills of the Rockies and the Pyrenees.

Her work has been exhibited nationally and internationally since the 1980s. Notable national exhibitions include Light Echo at the McMaster Museum of Art in collaboration with Astronomer Doug Welch, It’s You!: Unexpected Photographs from Papua New Guinea at the Confederation Centre of the Arts, P.E.I., “See Attached” a photographic dialogue with photographer Sarah Fuller at the University of Lethbridge Art Gallery and The Sleeping Green, No Man’s Land 100 Years Later, organized by the University of Lethbridge Art Gallery, was presented internationally at the Canadian Cultural Centre in Paris in April 2017 and was exhibited across Canada including the Art Gallery of Hamilton and the McMichael Gallery.

Many of Bos’s recent exhibitions feature handmade cameras, walk-in light installations, and sound pieces. These tools and devices develop her investigations of journeying, time, and the science of light. This work appeared in the traveling exhibitions Poetics of Light: Pinhole Photography, New Mexico Museum, Seeing, Science Gallery, Dublin Ireland. See the Stars, a multi-aperture tent installation created for the Midnight Sun Camera Obscura Festival in Dawson City, Yukon, and Star Shed at McMaster Museum in Hamilton.

She is the recipient of numerous grants and awards from the Canada Council for the Arts, the Alberta Foundation for the Arts and the Banff Centre. Her work has been shown in the United States, Ireland, France, Spain, Japan and Italy, and she is a sought after presenter on, and instructor in, alternative photography techniques. Many private and public collections including the National Gallery of Canada, Glenbow Museum, Art Gallery of Hamilton, the Alberta Foundation for the Arts, own her work. She has been twice nominated for the Scotia Bank Photography award and co-founded Exposure: Alberta’s Photography Festival.

Michel CAMPEAU

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Michel Campeau’s exhibition Darkrooms was presented at the Canadian Cultural Centre in 2012.

Reflections on existence and creativity, the works and collections of Michel Campeau focus on the material culture of photography. Endlessly renewed and inscribed in an interiority that is at odds with strictly documentary conventions, his works have marked the last five decades of contemporary photography. From various aesthetic and conceptual angles, his experiments are an extension of his examination of the meaning of images, books and archives. His recent accomplishments include the exhibition The Donkey that Became a Zebra: Darkroom Stories at the Fotografie Forum Frankfurt in 2019 and Life Before Digital, presented at the McCord Museum in Montreal in 2018. These exhibitions gave rise to Rudolph Edse: An Unintentional Biography and The Donkey that Became a Zebra: Darkroom Stories, which were both published by Éditions Loco à Paris; the first was co-published with the McCord Museum in Montreal.

Michel Campeau won the Higashikawa Overseas Photographer Award (Japan) in 1994. He is also the recipient of the 2009 Jean-Paul-Riopelle Career Grant awarded by the Conseil des Arts et des Lettres du Québec and of the 2010 Duke and Duchess of York Prize awarded by the Canada Council for the Arts.

His works feature in numerous collections both in Canada and internationally. Michel Campeau is represented by the Galerie Simon Blais in Montreal and by the Galerie Éric Dupont in Paris. Michel Campeau was born in 1948. He lives and works in Montreal.

Bertrand CARRIÈRE

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Bertrand Carrière’s work has been presented in several exhibitions in France, in partnership with the Canadian Cultural Centre. On the landing beaches of Dieppe, in 2002, in Rouen in 2006, at the Historial de la Grande Guerre, Péronne, in 2011, and at the Espace Saint-Pierre des Minimes, Compiègne, in 2015.

Au cours des quarante dernières années Bertrand Carrière a tissé une œuvre photographique à la fois personnelle et variée. Ses recherches se développent autours de deux axes. D’abord une voie documentaire qui englobe les paysages, vastes et intimes, et les portraits, dans laquelle il s’intéresse à la mémoire et à l’histoire des lieux. De ces recherches arrivent des images qui tentent de donner une parole aux choses muettes, aux choses qui disparaissent.  L’autre voie, plus intime, est caractérisée par une pratique quotidienne et une disponibilité du regard aux irrégularités du visible. Il y explore la réalité pour toutes ses résonances autobiographiques.  Que ce soit sur les murs, dans les espaces pour l’art public ou dans ses livres, le travail de Bertrand Carrière se déploie en séries explorant les relations narratives et les accointances qui se développent entre les images. Dans ses photographies, l’artiste recherche les ambigüités poétiques, les connotations flottantes. Finalement, il aborde le cinéma (vidéo) comme une expérience documentaire, mais aussi installative, avec son pouvoir de pénétrer l’instant, avec ses séquences et ses couches sonores.

Bertrand Carrière has published seven books of his work, the latest one being Le Capteur (2015) with les éditions du renard. He is presently working on Solstice (2020), a monograph encompassing forty years of his work.

Bertrand Carrière est récipiendaire de bourses du Conseils des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. Son travail a été exposé au Québec, au Canada, aux États-Unis, en Europe, en Russie et en Chine. L’artiste est représenté à Montréal par la Galerie Simon Blais, à Toronto par la Stephen Bulger Gallery, et ses œuvres sont distribuées par l’agence Vu à Paris. Bertrand Carrière enseigne la photographie à l’Université de Sherbrooke.  Né en 1957 à Ottawa, il vit et travaille entre Longueuil et les Cantons de l’Est.

Millie CHEN

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In 2007, the Canadian. Cultural Centre presented Millie Chen’s Extreme Centre, in partnership with the Centre d’art contemporain de Basse-Normandie in Hérouville St-Clair

Millie Chen’s visual, audio and performative works are intended to interrupt habits of viewing. Materials, tools and methodologies are contingent on the needs of the moment, but at the core of all her projects are social inquiry and the use of sensory modes of perception in the generation of knowledge. For over a decade, she has focused on landscape and the invisible histories of the land. Chen’s artwork has been shown across North and South America, East Asia and Europe at venues and festivals including the Albright-Knox Art Gallery (Buffalo), the Power Plant (Toronto), the Canadian Cultural Centre (Paris), Centro Nacional des las Artes (Mexico City), the Contemporary Austin, Shanghai Expo, Hong Kong Asian Film Festival, Toronto Nuit Blanche, and FILE-Rio: Electronic Language International Festival (Rio de Janeiro). Among her awards is a 2003 International Residency Grant from the Canada Council for the Arts to conduct a four-month Paris studio artist residency; a 2007 Chalmers Fellowship through the Ontario Arts Council to produce Demon Girl Duet, an audio-video based on two river journeys on the Niagara and the Yangtze; a 2020–21 Humanities Institute Faculty Research Fellowship from the University at Buffalo to conduct research and production on Silk Road Songbook (SRS), a collaborative multidisciplinary project that weaves song into landscape. SRS facilitates the creation of grass roots songs that voice local concerns about land, sovereignty, and cultural identity along ancient and contemporary Eurasian trade routes; for each place, the voices will be the dynamic driving force, the land a shared visual anchor. Chen’s work is in several public collections including the Albright-Knox Art Gallery, University of Colorado Art Museum, Roswell Park Cancer Institute, Art Bank of Canada Council for the Arts, Art Gallery of Ontario, Canadian Pacific Railway, and Toronto Transit Commission, and she has produced a number of major permanent public art commissions. Her writing has appeared in publications in the United Kingdom, Canada, the United States and China. Chen is a professor in the Department of Art, University at Buffalo.

Serge CLÉMENT

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The Canadian Cultural Centre has dedicated two solo exhibitions to Serge Clément : Cité fragile in 1994–95 and Dépaysé in 2014–15, a European exposition co-produced with the Fotografie Forum Frankfurt and accompanied by a book published by Kehrer Verlag. The centre has also supported several projects by the France over the years.

Serge Clément vit et travaille à Montréal. Il pratique une photographie de questionnement, de recherche et d’auteur. Sa démarche se décline du documentaire à l’installation en passant par le commentaire social, le récit poétique et l’essai photographique. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions.

He has published several books of photographs, notably Archipel (2018), Dépaysé (2014) and Sutures – Berlin 2000–03 (2003), as well as a few self-published books (éditions Mai 50): Métamorphose (2016), Chassé Croisé (2015), NàY (2011).

He has also made three short films using photographic images: L’Envol suspendu (2014), D’aurore (Ottoblix, 2012), Fragrant Light / Parfum de lumière (NFB, 2002). His exploration of cinema and photography continued in 2018 as part of an artist residency at the Cinémathèque Québécoise and the presentation of Escale Cinéma. The same year, Occurrence – Espace d’Art et d’Essai Contemporains (Montreal) presented the exhibition Archipel, dedicated to his production of photographic books.

In the context of photographic exchanges between Les Rencontres Internationales de la Photographie in Gaspésie (Quebec) and Diaphane, Pôle Photographique en Hauts-de-France, h produced Fragments & Trans, exhibited at the Quadrilatère in Beauvais during the Photaumnales 2018 and the Galerie Le Réverbère (2019) in the group exhibition La Poésie abstraite du réel. The exhibition En Quête, presented at the Institut pour la Photographie de Lille, in September 2020, will feature a new selection.

Serge Clément has been awarded many prizes by the Canada Council for the Arts and the Conseil des Arts et des Lettres du Québec. In 2012 the Prix à la Création Artistique of the CALQ was awarded to him for his film D’aurore (2011) during the Rendez-vous du Cinéma Québécois. His work features in institutional and private collections in Canada, Europe and Hong Kong.

Robin COLLYER

D’importantes expositions de l’œuvre de Robin Collyer ont été présentées en France, notamment au centre d’art Le point du Jour à Cherbourg (2012) et au Centre photographique d’Île de France, Pontault-Combault (2000). La galerie Gilles Peyroulet représente l’artiste depuis des décennies à Paris. Le Centre culturel canadien a été partenaire de tous ces projets.

Robin Collyer est né à Londres en 1949 et à émigré au Canada en 1956. Il a eu sa première exposition individuelle en 1971. Il travaille sous forme de photographie, sculpture et d’œuvres publiques.  Ses photographies et œuvres en trois dimensions ont co-existét tout au long de sa carrière. Robin Collyer a exposé ses sculptures et photographies à travers le Canada et les États-Unis ainsi qu’en Allemagne, Autriche, Suisse, Grande-Bretagne et France. E, 1987, il a exposé à Documenta 8 à Kassel, Allemagne, et en 1993, son travail a représenté le Canada à la Biennale de Venise. En 1999, une exposition photographique de Collyer a été organisée par l’Art Gallery of York University, qui a ensuite circulé au Musée canadien de la photographie contemporaine puis au Centre photographique d’Île-de-France à Pontault-Combault, France.

Au cours des quatre dernières décennies, l’oeuvre photographique et les assemblages tri-dimensionnels de Collyer ont constitué une réponse à un monde qui a évolué de l’analogique au numérique. Les premières photographies en noir et blanc de Collyer portaient un regard critique sur les limites de l’image pthographique et ses prétentions à l’authenticité. Ses photographies couleur de sujets en milieu naturel à partir des années 1990 examinent la notion de beauté.  Ses images urbaines retouchées, supprimant tout élément textuel, soulignent l’ubiquité du langage commercial et d’entreprise dans l’espace public. Ce questionnement sur ce que nous regardons et ce que est dépeint continue d’être au centre de ses travaux photographiques. Les photos de Collyer sont des visions euphémiques, souvent ironiques, du monde moderne. Quant aux formes vernaculaires de ses sculptures, elles peuvent être comprises dans le contexte de l’information contemporaine et des systèmes de production.

Louis COUTURIER & Jacky G. LAFARGUE

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The Canadian Cultural Centre has been a partner of many of the duo’s projects in France. It also hosted two of their exhibitions: Identités flottantes, presented on the facade of the CCC on the occasion of its thirtieth anniversary, and Resolute Bay in 2006, after the presentation of this project as part of the Année du Canada à Nice.

Louis Couturier & Jacky Georges Lafargue have been working together for thirty years. The French-Canadian duo has forty expositions held in Canada, the United States and Europe, to its name. Louis Couturier & Jacky Georges Lafargue produce contextual projects. They goe from Nunavut to Réunion, via Saint-Pierre-et-Miquelon, James Bay, the mine at Asbestos, the Manitoba/United States border, Australian landscapes, the world of the Iroquois ironworkers of Kahnawake, Akwesasne, the Six Nations of the Grand River and the controversial terrains of the African-Nova Scotian communities of Halifax

Their work has been presenters in numerous institutions, including the Musée d’Art Contemporain de Montréal, the Montreal Museum of Fine Arts, the Musée National des Beaux-Arts du Québec, the Musée de Picardie in Amiens, the Canadian Cultural Centre in Paris, the Hôtel de Ville de Paris, the CREDAC in Ivry-sur-Seine, the Dunlop Art Gallery in Regina, Saskatchewan, the Yukon Arts Centre in Whitehorse, Yukon, the Galerie de l’Université du Québec à Montréal, Rochester University, the Kunstverein in Hamburg and the Künstlerhaus Dortmund.

Donigan CUMMING

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Le Centre culturel canadien a été constamment partenaire des projets de Donigan Cumming en France, invitant l’artiste à plusieurs reprises dans sa programmation d’expositions et de films  En 2006, dans le cadre du Mois de la Photo, le Centre a présenté La Somme, le sommeil, le cauchemar, une exposition personnelle accompagnée d’un catalogue.

L’œuvre de Donigan Cumming aborde les thèmes du corps, de la vérité et la fiction, des tabous de la représentation et de l’engagement social. Ses expositions individuelles incluent : Reality and Motive in Documentary Photography (OK Harris Gallery / 49th Parallel Gallery, New York, et CNP, Paris, 1986), The Mirror, the Hammer and the Stage (Museum of Contemporary Photography, Chicago, 1990), Diverting the Image (Art Gallery of Windsor et CIAC, 1993), Pretty Ribbons (Les Rencontres d’Arles, 1994), Moving Stills (Mois de la Photo à Montréal 1999 et International Film Festival Rotterdam 2000); Moving Pictures (MOCCA Toronto, 2005); La Somme, le sommeil, le cauchemar (Centre culturel canadien, Paris, 2006); et Kincora (Cinémathèque québécoise, Montréal, 2010).

Ses rétrospectives comprennent : Corps-à-corps : l’oeuvre de Donigan Cumming (Vidéographe, 2020), et des programmations à l’Anthology Film Archives (New York), Pacific Film Archive (Berkeley), Pleasure Dome (Toronto) et Visions du Réel (Nyons). Ses publications majeures sont : The Stage (1991), Pretty Ribbons (1996), Gimlet Eye (2001), Lying Quiet (2004), Kincora (2008), Pencils, Ashes, Matches & Dust (2009) et Kerr’s Suitcase (2015).

Des études critiques de son travail figurent dans Le Musée de la photographie (Phaidon); Art et photographie (Phaidon, 2005); Faking Death: Canadian Art Photography and the Canadian Imagination (MQUP, 2003), Das Lexikon der Fotografen (Knaur, 2003), Le Livre de photographie : une histoire, vol. 2 (Phaidon, 2007); Scissors, Paper, Stone: Expressions of Memory in Contemporary Photographic Art (MQUP, 2007); Touching Surfaces. Photographic Aesthetics, Temporality, Aging (Rodopi, 2008); 100 Video Artistas (EXIT, 2009); Visual Arts in Canada: The 20th Century (OUP, 2010), Splitting the Choir: The Moving Images of Donigan Cumming (Canadian Film Institute, 2011); Une Collection. Maison européenne de la photographie (Actes Sud, 2015); et le Dictionnaire de la photographie (Thames & Hudson, 2015). Ses œuvres sont présentes dans des institutions majeures au Canada, en France, Suisse, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Cumming vit et travaille à Montréal.

Stan DOUGLAS

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Le Centre culturel canadien a été un partenaire constant des projets de Stan Douglas en France.  En 2014, le CCC lui a consacré une exposition personnelle, Abandon et Splendeur, organisée en écho à la rétrospective Stan Douglas: Photographs 2008–2013, présentée par le Carré d’Art, musée d’art contemporain de Nîmes en partenariat avec le CCC.

Stan Douglas est né en 1960 à Vancouver, où il continue de vivre et de travailler. Depuis la fin des années 1980, il a créé des films et photographies – ainsi que récemment des productions théâtrales et d’autres projets multidisciplinaires – qui scrutent les paramètres de leur médium. Son enquête toujours en cours sur le rôle de la technologie dans la fabrique des images et la façon dont ces médiations infiltrent et façonnent la mémoire collective a produit des œuvres à la fois spécifiquement marquées par leurs références historiques et culturelles et largement accessibles.

L’œuvre de Douglas a fait l’objet d’expositions individuelles dans de grandes institutions à travers le monde depuis les années 1980, notamment une rétrospective majeure en 2013, Stan Douglas: Photographs 2008–2013 présentée au Carré d’Art – Musée d’Art Contemporain, à Nîmes. Elle a été ensuite circulé sous le titre Stan Douglas: Mise en scène jusqu’en 2015 à la Haus der Kunst, Munich, puis la Nikolaj Kunsthal, Copenhagen, et l’Irish Museum of Modern Art, Dublin. Interregnum a été présentée en 2015 au WIELS, centre d’art contemporain de Bruxelles, et au Museu Coleção Berardo de Lisbonne. En 2016, Luanda-Kinshasa a été présentée au Pérez Art Museum Miami (PAMM) et, en 2019-2020, SPLICING BLOCK a investi la Julia Stoschek Collection, Berlin. L’oeuvre de l’artiste a figuré à la Biennale de Venise en 1990, 2001, 2005 et 2019, ainsi qu’à Documenta, Kassel, en 1992, 1997 et 2002. Stan Douglas a récemment été sélectionné pour représenter le Canada à la 59e Biennale de Venise en 2022.

Douglas a reçu d’importantes distinctions, dont l’Infinity Award du Centre international de la photographie de New York (2012), le troisième Scotiabank Photography Award (2013), le Prix international de la Fondation Hasselblad (2016) et l’Audain Prize for the Visual Art (2019).

Hervé FISCHER

Le Centre culturel canadien a été partenaire de divers projets de Hervé Fischer en France et l’a régulièrement accueilli comme conférencier. En 2017, le Centre a soutenu la grande exposition Hervé Fischer et l’art sociologique présentée au Centre Pompidou.

Artiste et philosophe multimédia, théoricien et co-fondateur de l’art sociologique, Hervé Fischer questionne les rapports entre art et société, d’abord avec l’art postal et l’Hygiène de la peinture (la déchirure des œuvres d’art, les peintures essuie-mains), puis par les prescriptions de la Pharmacie Fischer, le Bureau d’identité utopique, et des interventions publiques dans de grandes villes, en milieu rural, dans des journaux quotidiens, avec des signalisations imaginaires et des affiches urbaines, et, depuis une quinzaine d’année, par la peinture et les réseaux numériques avec le tweet/art et la tweet /philosophie.

Il a participé à la Documenta de Kassel, aux Biennales de Venise et de Sao-Paulo et plusieurs grands musées nationaux lui ont consacré des expositions, en Europe et en Amérique latine et du Nord. En France, le musée d’art moderne de Céret en 2010, puis le Centre Pompidou en 2017 lui ont consacré des rétrospectives : Nouvelle Nature et Hervé Fischer et l’art sociologique.

Né à Paris, Hervé Fischer a émigré au Québec au début des années 1980. Il a publié notamment Art et communication marginale, Théorie de l’art sociologique, L’Histoire de l’art est terminée, Citoyens-sculpteurs, Le Choc du numérique, Le Romantisme numérique, CyberProméthée, La Planète hyper, La Société sur le divan, Un Roi américain, L’Avenir de l’art, La Pensée magique du Net, La Divergence du futur, Market Art, Les Couleurs de l’Occident, de la préhistoire au XXIe siècle, L’Âge hyperhumaniste – pour une éthique planétaire.

In 1986 he founded the Cité des Arts et des Nouvelles Technologies de Montréal, then the first Café Électronique in Canada, thee Festival Téléscience, Science pour Tous. In 1987 he was awarded the video music first prize by the National Computer Graphics Association and the Leonardo Prize for his work in the arts, sciences and technologies (MIT Press). He founded the Société Internationale de Mythanalyse (www.mythanalyse.org).

Hervé Fischer paints the structures and the icons of the digital world and the economic and financial world. He examines the myths and social images of the present world. Over the years, his artistic approach has become increasingly philosophical.

Pascal GRANDMAISON

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Le Centre culturel canadien a accompagné de nombreux projets de Pascal Grandmaison en France. Il l’a également présenté dans son propre espace d’exposition dans le cadre du Mois de la photo à Paris,en 2012, avec Isabelle Hayeur et Thomas Kneubühler avec l’exposition Au Milieu de nulle part.

Né en 1975, Pascal Grandmaison vit et travaille à Montréal. Il a été abondamment exposé au Canada et en Europe. Son œuvre a fait l’objet de plusieurs expositions individuelles, en particulier aux : Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa), Carleton University Art Gallery (Ottawa), Musée d’art contemporain de Montréal, Jessica Bradley Art + Projects (Toronto), galerie René Blouin (Montréal), Prefix Photo (Toronto), galerie Séquence (Chicoutimi), Contemporary Art Gallery (Vancouver), Galerie B-312 et Espace Vox (Montréal), Jack Shainman Gallery (New York), galerie Eponyme (Bordeaux ), galerie Georges Verney-Carron et galerie BF 15 (Lyon), Vidéochronique (Marseille).

Ses œuvres ont figuré dans de nombreuses expositions de groupe dans les lieux suivants :  Le Fresnoy (Tourcoing), Centre culturel canadien (Paris), Existentie (Gent), Centre d’art contemporain (Meymac), Centre d’art contemporain (Varsovie), Musée des beaux-arts de Montréal, The Withworth Art Gallery, (Manchester), Musée national des beaux-arts du Québec, Biennale d’art contemporain de Prague 2005, Musée d’art contemporain deToronto, Musée d’art contemporain de Montréal, Galerie d’Art Leonard & Bina Ellen de l’Université Concordia (Montréal) et Edmonton Art Gallery.

His videos have been presented internationally, more recently at Haus der Kulturen des Welt (Berlin), Palais de Tokyo (Paris), Edinburgh Art Festival, Le Fresnoy (Tourcoing), Centre Pompidou (Paris), Centre de l’Image Contemporaine (Geneva). 

Pascal Grandmaison is represented by Galerie Blouin-Division, Montreal.

Angela GRAUERHOLZ

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En 2016-17, le Centre culturel canadien a présenté l’exposition Écrins, écrans d’Angela Grauerholz dans le cadre du Mois de la photo à Paris.

A photographer and graphic designer by training, Angela Grauerholz was a full professor at the École de Design at the l’Université du Québec à Montréal until 2017, where she taught typography and photography since 1988. From 2008 to 2012, she was head of the Centre de Design at the l’Université du Québec à Montréal. Grauerholz is also a contemporary artist and has participated in national and international exhibitions. She has taken part in many events, including the Sydney Biennale (1990), documenta IX (1992), the Carnegie International (1995) and the Montreal Biennale (2004). The winner of many prizes in graphic design, she was awarded Québec’s Prix Paul-Émile Borduas for her accomplishments in the arts in 2006, followed, by the Canada Council’s Governor General Award in Visual and Media Arts in 2014, and the prestigious Scotiabank Photography Award in 2015. Along with her purely photographic work, she has worked on different types of photographic archives, addressing notions of memory, of space and place, as well photographic representation.

Adad HANNAH

En 2015, Adad Hannah a présenté l’installation Les Bourgeois de Vancouver au Centre culturel canadien, en collaboration avec Denys Arcand, dans le cadre d’un partenariat exceptionnel avec le Musée Rodin à Paris. 

Né à New York en 1971, Adad Hannah a passé son enfance en Israël et en Angleterre avant que sa famille n’emménage à Vancouver au début des années 1980. Il vit et travaille à Vancouver. Il est titulaire d’un baccalauréat en Beaux-arts d’Emily Carr University of Art & Design, ainsi que d’un master et d’un doctorat de l’Université Concordia de Montréal. Son œuvre est présente dans des collections publiques et privées du monde entier et a été largement exposée à travers les États-Unis, le Canada, le Mexique, ainsi qu’en Europe, Afrique, Chine, Corée du sud, Australie, Russie, Argentine et au Brésil. Adad Hannah a reçu plusieurs récompenses, dont le prix Victor Martyn Lynch-Staunton 2009 du Conseil des arts du Canada distinguant un artiste remarquable en milieu de carrière. Il est actuellement représenté par la galerie Pierre-François Ouellette art contemporain à Montréal et par Equinox Gallery à Vancouver.

Isabelle HAYEUR

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Le Centre culturel canadien a accompagné les projets de Isabelle Hayeur en France. Il l’a également présentée dans son propre espace d’exposition dans le cadre du Mois de la photo à Paris,en 2012, avec Pascal Grandmaison et Thomas Kneubühler avec l’exposition Au Milieu de nulle part.

Isabelle Hayeur is a lens-based artist known for her photographs and experimental videos. Her approach is one of environmental, urban and social criticism. She is particularly interested in the feelings of alienation, uprooting and disenchantment. Since the late 1990s, she has been probing the territories she goes through to understand how our contemporary civilizations take over and fashion their environments. She is concerned about the evolution of places and communities in the neoliberal sociopolitical context we currently live in. She participated in many group exhibitions, such as the National Gallery of Canada (Ottawa), Massachusetts Museum of Contemporary Arts (North Adams), Neuer Berliner Kunstverein (Berlin), Istanbul Modern (Istanbul), Tampa Museum of Art, Bruce Silverstein Gallery (New York), Canadian Cultural Centre (Paris), Musée d’Art Contemporain de Montréal, Casino Luxembourg Forum d’art contemporain (Luxembourg), Today Art Museum (Beijing), Hiroshima City Museum of Contemporary Art and Les Rencontres Internationales de la Photographie à Arles.

Geoffrey JAMES

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En 2001, le Centre culturel canadien a présenté Paris, une importante exposition personnelle de Geoffrey James accompagnée d’un catalogue écrit par le philosophe et théoricien de l’art Hubert Damisch. L’ouvrage a remporté le prestigieux Prix du livre photographique Roloff Beny.

Originaire du Pays de Galles, Geoffrey James a étudié l’histoire contemporaire à Oxford et commencé à photographier au début des années 70. Il est l’auteur ou sujet de plus d’une douzaine de monographies consacrées aux diverses formes de paysage façonné par l’homme et son travail est largement exposé. Il a bénéficié d’expositions en solo au Palazzo Braschi à Rome, à l’Americas Society à New York et au Musée des beaux-arts du Canada. Les expositions de groupe auxquelles il a participé comprennent Documenta IX, Kassel, 1992, et Into the Sunset, Photography’s Image of the American West, MOMA, New York, 2009. Il a reçu une bourse Guggenheim, le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques ainsi que le prix Gershon Iskowitz. Il habite Toronto, où il a été le premier lauréat en photographie.

Mark LEWIS

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Le centre culturel canadien a été constamment partenaire des projets de Mark Lewis en France, notamment de ses récentes expositions au Louvre, en 2015, et au Bal l’année suivante. Lewis a été invité spécial au CCC en 2019 pour y donner une masterclass.

Né au Canada, Mark Lewis vit et travaille à Londres, Royaume-Uni. En 2009, il a représenté le Canada à la 53e Biennale de Venise avec son ensemble de rétroprojections Cold Morning. Il a fait l’objet d’expositions individuelles dans les lieux suivants : Vancouver Art Gallery (Vancouver, 2008), Forte Di Bard (Italy, 2011), Van AbbeMuseum (Eindhoven, 2013), Musée du Louvre (Paris, 2014), The Power Plant (Toronto, 2015), Canada House (London, 2015), Le Bal (Paris, 2015), Austin Contemporary, Texas (2017), Musée des beaux-arts de l’Ontario, (Toronto 2017), Casa do Povo (Sao Paulo 2019).

En 2015, Mark Lewis achève la réalisation son film long-métrage Invention. Celui-ci est projeté aux Toronto International Film Festival, Berlin International Film Festival, London Film Festival, Chicago Film Festivalet d’autres à travers le monde. Il rencontre un très bon accueil critique et est programmé au Festival international du film documentaire d’Amsterdam 2016.

In 2016, Mark Lewis a reçu le prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques. Son œuvre est présente dans de nombreuses expositions collectives dont : 31e Biennale de Sao Paulo (Brésil), Real DMZ Project (Séoul), Beirut Art Centre (Beyrouth), Galerie Marcelle Alix (Paris), Serralves Museu de Arte Contemporanea (Porto), Centre Pompidou (Paris), MUDAM (Luxembourg).  Ses installations de films figurent dans les collections permanentes des Centre Pompidou (Paris), Museum of Modern Art (New York), Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa), MUDAM (Luxembourg) et quantité d’autres musées du monde.

Mark Lewis est le co-fondateur et co-directeur du centre de recherche Afterall à Central Saint Martins, Université des arts de Londres, où il enseigne les beaux-arts. Il est rédacteur en chef de l’Afterall Journal et chroniqueur à Afterall One Works.

Jimmy MANNING

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Le Centre culturel canadien a travaillé régulièrement avec la West Baffin Eskimo Cooperative de Kiingait (Cap Dorset) et ses bureaux de Toronto, Dorset Fine Arts. C’est la première fois que Jimmy Manning présente son œuvre au CCC. Dans l’esprit de sa communauté inuit, il représente également ici la coopérative de renommée internationale pour et grâce à laquelle il travaille depuis des années.

Jimmy Manning est principalement photographe bien qu’il ait aussi produit des dessins, gravures et sculptures au cours de son parcours créatif. Il est le petit-fils du photographe Peter Pitseolak, qui a été sa toute première source d’inspiration. Les photos de Manning explorent la vie quotidienne de sa communauté, documentant les paysages et assemblées de familles et d’amis. Il a été directeur des Kinngait Studios de la West Baffin Eskimo Cooperative et œuvré en tant que porte-parole et ambassadeur culturel international au service de sa communauté artistique locale. Les photographies de Manning figurent dans les collections du Musée canadien de l’histoire, du  Musée des beaux-arts de Montréal et des Affaires autochtones et du nord Canada. Jimmy Manning vit et travaille à Kinngait, Nunavut.

Aude MOREAU

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Le Centre culturel canadien a soutenu plusieurs projets de Aude Moreau en France, dont trois organisés par la commissaire Louise Déry :  A Montréal, quand l’image rôde, au Fresnoy (2013-14) ainsi que L’Entre-images (Nuit blanche, 2013) et La Nuit politique (2015-16) tous deux présentés au CCC.

Aude Moreau détient une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal et développe une pratique qui combine sa double formation en scénographie et en arts visuels. Son travail a été présenté au Canada et sur la scène internationale.  Son exposition La nuit politique a été présentée à la galerie de l’Université du Québec à Montréal et au Centre culturel canadien en 2015, suivi du Casino Luxembourg et The Power Plant, à Toronto, en 2016.  Son travail a également été présenté au musée d’art contemporain de Montréal (2017), à la galerie Antoine Ertaskiran, Montréal (2018) et dans le cadre des Rencontre internationales Paris/Berlin présentées au musée du Louvre en 2020. Aude Moreau a reçu la bourse Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain (2011), le prix Powerhouse (2011) ainsi que le Prix Louis Comtois (2016). Elle vit et travaille à Montréal.

Nadia MYRE

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Nadia Myre est l’auteure d’une importante œuvre de commande publique pour l’Ambassade du Canada à l’occasion de sa réouverture en 2018. Tree of Shifting Forms est construite à partir de pipes en terre. Cette œuvre lumineuse s’élève fièrement dans la cour de l’ambassade.

Basée à Montréal, Nadia Myre est une artiste interdisciplinaire de renommée internationale et membre de la Première Nation Kitigan Zibi Anishinabeg. À l’instar d’œuvres séminales telles que Indian Act (2002) et The Scar Project (2005-2013), son art explore la politique de l’appartenance positionné dans un cadre à l’intersection de la résistance et de la résilience autochtones. Elle a un remarquable historique d’expositions, avec plus de 115 événements, dont 25 individuellement au cours des dernières dix années.  Ses œuvres sont présentes danes les Ambassades du Canada de New York, Londres, Paris et Athènes. Ses expositions les plus récentes comprennent : Balancing Acts (Textile Museum of Canada, Toronto, 2019), Show Me Your Wound (Dom Wein, Vienne, 2018/19), Code Switching and Other Work (The Briggait, Festival Glasgow International, 2018), Tout ce qui reste/Scattered Remains (Musée des beaux-arts de Montréal, 2017/18). Nadia Myre est lauréate de nombreuses commandes publiques et récompenses, notamment le Prix Sobey pour les arts 2014, destiné aux artistes canadiens de moins de 40 ans, et l’Ordre des arts et des lettres du Québec (Compagne, 2019).

Ian PATERSON

En 1998, Ian Paterson participait en duo avec Alain Laframboise à l’exposition Théâtres pour voir présentée au Centre culturel canadien. Celle-ci était accompagnée d’une publication comprenant un texte de l’historien français Daniel Arasse.

Ian Paterson est né et a grandi à Brantford, dans l’Ontario. Il est diplômé de Trinity College, Université de Toronto, et est devenu commissaire d’expositions pour Oakville Galleries. En 1982, il s’est installé en France, où il a vécu depuis. Il était professeur de dessin à Parsons Paris et au Paris College of Art (PCA). Il a eu de nombreuses expositions individuelles en Europe et en particulier à Paris, aux Centre Pompidou, Musée Carnavalet, Centre culturel canadien, à la Galerie Françoise Paviot. Ses œuvres figurent dans les collections permanentes du Musée des beaux-arts du Canada ainsi qu’au Centre Pompidou et au Musée Carnavalet, Paris.  

Ed PIEN

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Le Centre culturel canadien a présenté Deep Water, une installation monumentale d’Ed Pien, en 2001-02. Aujourd’hui, une gravure sur métal de l’artiste, intitulée Ancient Pine, accueille les visiteurs du nouveau Centre culturel canadien et de l’Ambassade du Canada en France. Cette œuvre a été commandée à l’occasion de la grande réouverture de 2018.

Ed Pien a émigré de Taïwan au Canada avec sa famille à l’âge de 11 ans. Il est titulaire d’une licence en Beaux-Arts de Western University et d’un master en Beaux-Arts de l’Université York. Il a récemment pris sa retraite anticipée de son poste d’enseignant à mi-temps à l’Université de Toronto afin de se consacrer à plein temps à la création. Ed Pien a commencé son parcours artistique nourri par la créativité des centres d’artistes autogérés. Il a exposé son travail dans les centres d’artistes suivants : Oboro, Articule (Montréal), YYZ (Toronto),  Langage Plus, (Alma), AXENEO7 (Gatineau) et Access Gallery (Vancouver). Il a aussi présenté son travail aux Drawing Centre (NYC), Victoria & Albert Museum (Londres), Centre culturel canadien (Paris), Goethe Institute (Berlin), Musée des beaux-arts de l’Ontario (Toronto), Musée d’art contemporain et Musée des beaux-arts de Montréal, Art Gallery of Greater Victoria, Mendel Art Gallery (Saskatoon), Songzhuang Art Centre (Beijing), Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa) and Musée d’art contemporain du Massachusetts. Par ailleurs, Ed Pien a participé aux Biennale de Montréal, Biennale de Sydney, Biennale de Moscou. Biennale internationale de Beijing, Biennale de Curitiba ainsi que plus récemment à la Bienal Internacional de Asunción au Paraguay. En juin 2021, Edi Pien fera l’objet d’une exposition individuelle au Musée des beaux-arts de l’Ontario. Intitulée Present: Past/Future, celle-ci présentera des vidéos, photographies, objets ainsi qu’une installation, fruits de son exploration du temps toujours en cours avec un petit groupe de personnes âgées de Cuba.

PUBLIC STUDIO (Elle FLANDERS & Tamira SAWATZKY)

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Public Studio est l’auteur d’une œuvre publique majeure commandée par l’Ambassade du Canada en France à l’occasion de sa réouverture en 2018. Conçue en collaboration avec l’artiste Eshrat Erfanian et intitulée My 9am is Your 10pm, cette œuvre immersive consiste en 48 écrans LED disposés en deux rangées de 24, dessinant un horizon. Elle relie l’Ambassade du Canada en sa Chancellerie parisienne à son rôle dans la vie des personnes qui passent sa porte.

Public Studio désigne le collectif artistique de la cinéaste Elle Flanders et l’architecte Tamira Sawatzky. Depuis 2009, Public Studio a fait usage d’un éventail de médiums pour produire des œuvres de grande taille pour espace public, films, installations immersives, jeux de lentilles optiques, ainsi que des projets socialement engagés. Public Studio a été fondé dans le but de révéler au grand jour les antagonismes intrinsèques aux questions de l’espace public et de sa disparition ainsi que les effets de la mondialisation sur nos paysages quotidiens. Sa pratique multidisciplinaire investit des thématiques telles que la guerre et la militarisation, l’écologie et l’urbanisation, la dissidence politique. Au centre de sa démarche il y a le désir de raccorder les notions d’esthétique et d’éthique, et de questionner le rôle que peut jouer l’art non seulement pour « donner du sens » mais « donner du sens qui compte ».

Michael SNOW

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Le Centre culturel canadien a été un partenaire constant des projets de Michael Snow en France, tant pour ses expositions que ses projections et concerts, ce qui inclut sa toute dernière et exceptionnelle prestation en tant que pianiste au Centre Pompidou dans le cadre des Rencontres internationales Paris-Berlin en 2019. En 1998, le CCC a présenté dans sa galerie l’œuvre monumentale multimedia Redifice, l’une des plus grandes pièces de l’artiste, appartenant à l’Art Gallery de Hamilton. Cette exposition avait été organisée en parallèle à une grande exposition personnelle à la Ferme du Buisson, organisée en partenariat avec Le Fresnoy – Studio national des arts qui accueilllit l’artiste également en 2011 pour Solo Snow, un projet conçu par la Galerie de l’Université du Québec à Montréal.

Né en 1928, Michael Snow vit et travaille à Toronto. Actif internationalement, sa pratique artistique s’exerce en sculpture, peinture, photographie, holographie, installation, conception de livres, video, film, musique, audio ainsi que plusieurs commandes publiques. En 2020, Michael Snow a présenté un ensemble d’œuvres autour du son à l’Art Museum at the University of Toronto. L’Art Gallery of Hamilton présente aussi en 2020-21 une importante retrospective de ses premières œuvres intitulée Early Snow.

Quelques récentes expositions individuelles, projections et performances musicales comprennent : In The Way à la Jack Shainman Gallery, New York (2012), Recent Works à Secession, Vienna (2012), Objects of Vision à l’Art Gallery of Ontario (2012), The Legacy of Wavelength au Museum of Modern Art, New York (2013), Solo Snow à la Galerie de l’UQAM, Montréal (2013), Michael Snow Photo-Centric au Philadelphia Museum of Art (2014), Sequences à La Virreina, Barcelona (2015), Culturegest à Lisbonne et une exposition de sculpture au Guggenheim Bilbao, The Cinema of Michael Snow à la Cinemateca Portuguesa, Lisbonne (2019), Musique pour aujourd’hui au Centre Pompidou, Paris (2019), Rencontres Internationales Paris/Berlin au Louvre, Paris (2019). L’œuvre de Snow figure dans de nombreuses collections, dont : Art Gallery of Ontario (Toronto), Musée des beaux-arts de Montréal, Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa), Vancouver Art Gallery, Museum of Modern Art (NewYork), Philadelphia Museum of Art, Albright-Knox Art Gallery (Buffalo), Centre Pompidou (Paris), Museum Ludwig (Cologne & Vienna), Tate Modern (London), Museu d’Art Contemporani de Barcelona. Michael Snow s’est vu décerner de nombreux prix et distinctions parmi lesquels : Guggenheim Fellowship (1972), Ordre du Canada (Officier, 1982; Compagnon, 2007), Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques, catégorie cinéma (première promotion, 2000), Ordre des Arts et des Lettres, France (Chevalier, 1995), Doctorat honoris causa de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne (2004), Prix Gershon Iskowitz (2011).

Lisa STEELE & Kim TOMCZAK

En 2003, Lisa Steele & Kim Tomczak présentaient l’installation … Before I Wake au Centre culturel canadien, accompagnée d’un catalogue écrit par le critique Paul Ardenne. Le Centre a également soutenu plusieurs projets du duo en France.

Lisa Steele (born in Kansas City, lives in Toronto) and Kim Tomczak (born in Victoria, BC, lives in Toronto) have worked exclusively in collaboration since 1983, producing videotapes, performances, and photo/text works.

Leurs principales commandes publiques comprennent : Watertable (2009, agrandie en 2011), installation son et lumière sous la voie rapide surélevée Gardiner Expressway, au pied de l’historique Fort York, rappelant le tracé originel de la rive du lac Ontario ; …bump in the night (Barrie) (2010), commande du McLaren Art Centre installée dans des abribus Barrie ; Falling Up (2006), œuvre vidéo pour le Musée des beaux-arts de Winnipeg ; Love Squared (2006), projeté sur un panneau-écran de 223 m² à Yonge-Dundas Square, Toronto. 

Une exposition majeure de leur travail, The Long Time: the 21st century work of Steele + Tomczak, conçue par Paul Wong (avec catalogue de 84 pages), a été inaugurée en septembre 2012  à On Main Gallery et au VIVO Media Arts Centre, Vancouver, BC avant de circuler pendant cinq ans à travers le Canada.

Lisa Steele et Kim Tomczak sont co-fondateurs de Vtape, un centre d’arts médiatiques primé établi à Toronto en 1983. Ils ont été distingués par de nombreux prix et bourses de création à titre individuel et en collaboration, ces derniers incluant le Bell Canada Video Award, le Toronto Arts Award et, en 2005, le prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques pour l’ensemble de leur œuvre. En 2009, ils ont reçu un doctorat honorifique de l’Université de Colombie-Britannique.

Jana STERBAK

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Le Centre culturel canadien a été partenaire de nombreux projets de Jana Sterbak en France depuis des décennies, dont notamment ses expositions personnelles au Musée des beaux-arts de Nantes en 1994 et 2004, au Musée d’art moderne de Saint-Etienne en 1995, au Carré d’art de Nimes en 2006. Il a présenté l’installation vidéographique Waiting for High Water en 2006 et publié un catalogue à cette occasion, avec un texte du philosophe et théoricien de l’art français Hubert Damisch.

Née à Prague, Jana Sterbak a étudié l’histoire du cinéma avec John Locke et Tom Waugh ainsi que la peinture avec Yves Gaucher et Guido Molinari à l’université Concordia (Montréal) où elle complète un baccalauréat en Beaux-arts. Dans les années 80, elle poursuit ses études en histoire de l’art à l’Université de Toronto et à l’Université de New York, études qu’elle abandonne en faveur de sa production artistique. Dans les années 90, elle s’installe à Paris pour enseigner à l’École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA).

La carrière de Jana Sterbak s’étend maintenant sur plus de 40 ans. L’artiste a défini l’art contemporain à travers ses sculptures, vidéos, installations et performances. Son travail a pris des formes et des matériaux inhabituels pour considérer impitoyablement la condition humaine avec la célèbre Vanitas : Robe de chair pour albinos anorexique. From Here to There, présentée à la 50e Biennale de Venise en 2003, renouvelle la relation entre le spectateur et l’art en utilisant le chien Stanley équipé d’un système de caméra vidéo portable. Les images résultantes ont ensuite été montées et projetées sur six écrans. Jana Sterbak occupe une position enviable sur la scène artistique nationale et internationale, avec de grandes expositions présentées au Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa), au Carré d’art de Nîmes, au Palais des Papes à Avignon, à la Serpentine Gallery de Londres, à la Fondation Tàpies à Barcelone, au Musée d’art contemporain de Chicago, à la Galerie Im Taxispalais d’Innsbruck et au musée Lehmbruck de Duisburg, en Allemagne.

Her works are included in several Canadian, European, American and Australian museum collections such as the Centre Georges Pompidou (Paris), the Walker Art Center Minneapolis, the San Diego Art Museum, the MAAXI Museum (Rome), the National Gallery of Australia in Canberra and the Queensland Museum and Brisbane, Australia, in the National Gallery of Canada, the Musée National des Beaux-Arts du Québec and Musée d’Art Contemporain de Montréal.

She has won numerous prizes, among them the Governor General’s Awards in Visual and Media Arts 2012, the Chalmers Award in 2000 and the Ozias-Leduc Award in 1995 from the Fondation Émile Nelligan.

Adrian Stimson

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En 2009-2010, Adrian Stimson a pris part à Unmasking, une exposition à trois artistes (avec Arthur Renwick and Jeff Thomas) présentée au Centre culturel canadien dans le cadre de la biennale Photoquai du Musée Branly. 

Adrian Stimson est membre de la Nation Siksika (Pieds-Noirs) du sud de l’Alberta, au Canada. Il est titulaire d’un Baccalauréat en beaux-arts (BFA) de l’Alberta University of the Arts et d’un Master (MFA) de l’Université de la Saskatchewan. Artiste interdisciplinaire, Stimson a exposé à trois biennales: Photoquai, Paris, France 2009, The Shoreline Dilemma, Toronto 2019 et la Biennale de Sydney 2020 : NIRIN.

Parmi ses peintures variées, sa série des bisons est un ensemble mélancolique, mémoriel, politique et parfois fantasque. Elle invoque les notions de fragilité culturelle, de résilience et la nostalgie. Sa pratique de la performance explore la construction de l’identité, en particulier l’hybridation de l’Indien, à la fois cowboy, shaman et être bispirituel. Buffalo Boy et The Shaman Exterminator sont deux de ses personnages récurrents. Adiran Stimson est aussi connu pour mettre son corps à l’épreuve: dans White Shame Re-worked, il transperce 7 fois sa proitrine, recréant une performance réalisée à l’origine par Ahasiw-Muskegon Iskew. Il a rampé à travers le désert par 43° C pour What About the Red Man? Pour The Green Man au festival Burning Man, il a récemment creusé une tranchée lors d’une performance de 5 jours, du lever au coucher du soleil. Son travail d’installations examine principalement l’expérience des pensionnats autochtones – Adrian Stimson en a fréquenté trois au cours de sa vie. Il a utilisé la culture matérielle du Pensionnat Old Sun Residential School sur le territoire de sa Nation pour créer des oeuvres évoquant le génocide, la perte et la résilience. Son oeuvre sculptée comprend Spirit of Alliance, une sculpture publique à Saskatoon,  Bison Sentinel dans les Healing Gardens de l’Université des Premières Nations du Canada ainsi que Inii Bison Heart, Bronze Bison qui sera dévoilé à l’été 2020 à Calgary.

Adrian Stimson a participé au Programme d’art des Forces canadiennes qui l’a envoyé en Afghanistan en 2010. Deux expositions en ont résulté: Holding our Breath et Terms of Engagement qui ont circulé à travers le Canada. L’artiste a reçu les prix suivants: Ancien élève d’influence de l’Université du Saskatchewan en 2020, Prix 2018 du Gouverneur général en arts visuels et arts médiatiques; Prix REVEAL des arts autochtones, Fondation Hnatyshyn en 2017, Blackfoot Visual Arts en 2009, Médaille du centenaire de l’Alberta 2005 et la Médaille du jubilée d’or d’Élizabeth II en 2003.

Diana THORNEYCROFT

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En 2011, le Centre culturel canadien a présenté Les Histoires extraordinaires de Diana Thorneycroft. Paysages grinçants d’un imaginaire canadien.

Diana Thorneycroft est une artiste de Winnipeg dont les réalisations ont été exposées à travers le Canada, les États-Unis et l’Europe ainsi qu’à Moscou, Tokyo et Sydney. Elle a reçu de nombreuses récompenses : Prix de distinction en arts du Manitoba, bourse Projets à long-terme – aide à la production du Conseil des arts, plusieurs subventions Senior du Conseil des arts du Manitoba, bourse Fleck du Centre des arts de Banff. Diana Thorneycroft a été chargée de cours pendant vingt-cinq ans à la School of Art de l’Université du Manitoba. Depuis 2010, elle se consacre à plein temps à sa création en atelier, bénéficiant d’une représentation de galeries au Canada et en Europe. Connue pour son art empreint d’humour noir, Diana Thorneycroft travaille des sujets souvent jugés provocants aux yeux son public à la limite de ce qu’il est prêt à accepter. À partir de sa récente installation itinérante Black Forest (dark waters), elle vient de réaliser sa première animation en volume (stop motion) intitulée Black Forest Sanatorium.

Michèle WAQUANT

Le Centre culturel canadien a accompagné de nombreux projets de Michèle Waquant présentés en France. En 2002-2004, il lui a consacré une exposition personnelle, L’Observatoire, organisée avec Passerelle Centre d’art contemporain de Brest. En 2019, le CCC a reçu l’artiste dans le cadre d’une soirée spéciale autour de ses films, organisée en partenariat avec la revue de cinéma Transfuge.

Franco-québécoise née en 1948 à Québec, Michèle Waquant vit et travaille en France depuis 1980. Elle a été professeur en école d’art de 1990 à 2015, à l’École nationale supérieure d’art de Dijon, à l’École des Beaux-Arts de Paris et à l’École Nationale Supérieure d’arts Paris-Cergy.

Through a multidisciplinary practice comprising video, photography, painting, drawing and writing, the artist notes the complex interactions between the elements, trees, animals and humans in the environment.

Many exhibitions of her work have been shown in museums, art centres and residencies in Réunion, Canada and Quebec. She has taken part in international festivals and conferences, and written several articles and other texts.

Sa prochaine exposition au centre d’art de Matane, Espaces F, est reportée quelque part au printemps 2021à cause de la pandémie actuelle. Elle y proposera une installation vidéo intitulée Entre avant et après au pays de la serpentine et une vingtaine de portraits des intervenants aux auditions publiques sur l’exploitation des résidus miniers.

Johannes ZITS

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En 2005, Johannes Zits a participé à Canadian Club, une exposition majeure du collectif Persona Volare de Toronto, qui occupa les cinq étages du Centre culturel canadien. 

La pratique multidisciplinaire de l’artiste Johannes Zits, basé à Toronto, se concentre sur le potentiel du corps. Travaillant avec le milieu naturel, Zits étend la notion de la performance corporelle pour y inclure la nature même. Envisager la nature sur un pied d’égalité permet d’évite qu’elle ne soit perçue comme un accessoire passif ou bien enjolivée et figée dans la sphère du sublime.

Une fois diplômé de l’Université de New York en 1984, Johannes Zits a présenté son œuvre à travers le Canada comme à l’international. Ses photographies et collages ont été exposées dans des lieux tels que : The New Paradise, Taipei (1997), Fotogalerie, Vienna (2000), Galerie Nord, Berlin (2004), Bizart, Shanghai (2006), Galerie Caesar & Koba, Hamburg (2008), WHARF, Caen (2008) et ATEA, Mexico City (2012).

En 2013, Johannes Zits a donné une performance au 8th Encuentro à Sao Paulo et, la même année, présenté une série de ses vidéos au Festival international du film sur l’art, Montréal.  En 2014, il a présenté des variations sur sa performance Island aux M:ST Festival, Calgary, Yuz Museum, Shanghai, et Meta 2014, Chongqing, Chine. En 2016, Zits a présenté Body Traps pendant 9 jours à la biennale 7a*11d International Festival of Performance Art, Toronto, ainsi que Go Easy on Steve, Steve for Visualeyz, Edmonton, et une performance de 6 heures intitulée Hold, for Duration and Dialogue avec le groupe No Object, Toronto.   En 2019, pour  Copenhagen Contemporary et Live Art for Børn (Aalborg, Danemark), Zits a exécuté deux performances centrées sur des arbres de parcs locaux.

Cette année, Johannes Zits est artiste en résidence McIntosh Gallery, London, Ontario et son exposition Listening to Trees  est fermée depuis mars 2020, suite à la pandémie Covid-19.